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    Loulouze


  • ps4

    Pro Evolution Soccer 2015
    Editeur et Developpeur : Konami
    Genre : Sport
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 13 Novembre 2014
    Trophée Platine 1 Trophée Or 3 Trophée Argent 13 Trophée Bronze 24 | Trophée Secret 0
    41 trophées au total

    Support

    Disponible aussi sur : ps3

    Test Pro Evolution Soccer 2015

    Publié le Jeudi 27 Novembre 2014 à 06:45 par Loulouze
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    L’heure est venue pour PES de montrer son vrai visage

    Une année s’est écoulée après que le concurrent direct de Pro Evolution Soccer, FIFA, ait sorti son premier opus sur la console de salon de Sony nouvelle génération, FIFA 14. Aujourd’hui, l’heure est venue pour Konami de dévoiler sa licence footballistique, Pro Evolution Soccer 2015. Cette nouvelle édition est-elle cette fois-ci à la hauteur de nos attentes pour permettre à PES de retrouver son statut de ‘jeu vénéré’ ou est-ce qu’il s’agit d’un opus décevant allant dans le même sens que les 7 précédentes licences ? La réponse de suite dans le test de PSMag.
     


     

    La génération 2015 boostée par le Fox Engine

    Déjà opérationnel sur Metal Gear Solid V: Ground Zeroes et dans quelques mois sur The Phantom Pain , le moteur graphique Fox Engine se fait de nouveau remarquer au travers Pro Evolution Soccer 2015. Apportant finesse, fluidité et détails inédits, le Fox Engine propulse donc PES 2015 à un autre niveau, bien supérieur, que son ainé. Visuellement, le nouvel opus de Konami franchit un, voire deux paliers. Que ce soit au niveau modélisation et réalisme des visages ou encore au point de vue des éclairages et de la qualité des animations proposées, PES 2015 se montre ENFIN au niveau attendu depuis plusieurs années en éradiquant les ralentissements inexpliqués et les gestes un tant soit peu humanoïdes des précédentes versions qui avaient su ternir la franchise au détriment de son concurrent direct.

    Le Fox Engine en action

    Une nouvelle ère est arrivée ! Celle du renouveau

    Oubliez l’ère de l’approximation et des exécutions plus que douteuses livrée dans les éditions précédentes et faites place celle que l’on appellera ‘Wahou, ça claque’ ! Vous l’aurez compris, PES 2015 met une grosse gifle à ceux qui émettaient encore des doutes sur sa capacité à remonter la chute libre de ces dernières années.

     

    Et graphiquement, ça donne quoi exactement ?

    Pro Evolution Soccer 2015 bénéficie désormais, comme précisé plus haut, du moteur graphique nouvelle génération, le Fox Engine. Ce dernier permet à l’opus de Konami de revenir au top de sa forme en peaufinant les moindres détails des pieds à la tête ! Et oui, vous aurez même le choix du style de crampons que votre joueur pourra chausser avant d’entrer sur la pelouse ! Mais malgré une palette gigantesque de ressemblances au niveau faciès, les ‘plus petits joueurs’ n’ont pas eu droit au même traitement que les plus grandes stars du ballon rond laissant ainsi un très léger goût d’amertume en bouche. En revanche, PES 2015 bénéficie d’une reproduction simplement parfaite des stades, le tout accompagné d’une lumière d’ambiance adaptée et de ralentis où les émotions des joueurs nous frappent de plein fouet.


    Graphiquement au top, c’est une chose, mais côté Gameplay ?

    Si vous aviez l’habitude d’un jeu de simulation de football où un seul bonhomme pouvait faire la différence, vous pouvez oublier tout de suite Pro Evolution Soccer 2015. En effet, PES 2015 est avant tout, et c’est logique, un jeu collectif où les attaques se construisent ENSEMBLE et la défense s’organise ENSEMBLE. Du coup, vos meilleurs atouts pour vous différencier de votre adversaire seront votre capacité à anticiper les mouvements adverses et votre vision collective du jeu. PES 2015 ne laisse ainsi aucune place à l’approximation ou à l’individualisme, y compris dans les passes qui devront être dosées et orientées correctement pour arriver dans les pieds de votre coéquipier. Certes, il est toujours possible de passer en 1 contre 1 voire même en 1 contre 2 mais beaucoup plus difficilement qu’auparavant. Quelques petites techniques, telles que les sombreros ou les passes en profondeur lobées, restent encore trop efficaces aujourd’hui mais Konami a pris en compte bon nombre de paramètres comme par exemple les accélérations où le joueur court certes plus vite mais sera moins précis dans ses dribbles ou ses changements de direction.

     

    Quelques défauts à corriger !

    Certes PES 2015 a énormément progressé. Cependant, il n’en reste pas moins un jeu qui déploie ses ailes tel un phénix renaissant. Du coup, si bon nombre de qualités peuvent lui être reconnus, il est évident que quelques défauts sont à noter. Les passes en profondeur lobées, comme précisé plus haut, seront l’un des points noirs du jeu tellement elles aboutissent constamment, laissant ainsi l’impression qu’un corner devient tout bonnement un véritable penalty. Puis viennent se greffer les centres aériens sur lesquels l’IA reste quasi impuissante. Nos attaquants arriveront trop souvent à reprendre le ballon de la tête pour transpercer littéralement le gardien. Le gardien justement, parlons-en… Que le niveau de PES 2015 soit configuré sur Normal ou Superstar, ce dernier montrera des grandes faiblesses lors de frappes enroulées et/ou lors de tirs insignifiants au ras du sol. De quoi nous laisser dubitatif par rapport au travail effectué par Konami pour la réalisation de Pro Evolution Soccer 2015. Et quitte à parler de défaut, autant lancer le sujet des commentaires avec un Grégoire Margotton et un Darren Tulett certes moins ‘énervants’ que l’an passé mais qui le restent suffisamment pour avoir envie de baisser le son par moment.

    Un réalisme saisissant

    Des licences à perte de vue

    Le point noir de certains jeux de simulation de football reste le nombre de licences, trop peu nombreuses. Pour cette édition 2015, PES a sorti le grand jeu en donnant l’accès non seulement à quasiment 2 divisions pour les plus grands championnats du monde en passant par l’Europe, le Brésil, l’Argentine, … mais aussi en donnant la possibilité de faire ses preuves dans les plus grandes compétitions européennes telles que l’Europa League ou la prestigieuse Coupe aux grandes oreilles, la Champions League.

     

    MyClub est LE mode à ne pas louper

    Telle une spirale infernale, le mode MyClub vous prendra tout votre temps dès lors que vous aurez mis un petit orteil dedans. Comparable au FUT (FIFA Ultimate Team) de son concurrent, MyClub se montre comme une véritable mine d’or à lui tout seul et vous promet des moments de plaisir certains. Il vous propose une expérience complète au niveau footballistique. Les points GP, cumulables lors de gestes spécifiques et buts tout au long de vos rencontres quelles qu’elles soient, vous permettront de recruter de nouveaux joueurs. Le but de MyClub étant de créer la plus belle équipe possible avec une harmonie et une osmose parfaite entre les joueurs mais aussi entre ces derniers et leur entraineur. Afin de recruter des joueurs de qualité en fonction du niveau de votre équipe (et de votre portefeuille), il est préférable de passer par des agents qui seront spécialisés par secteur (gardiens, défenseurs, milieux, attaquants, …). Ajouté à cela que le mode MyClub réunit l’intégralité des modes de jeu en ligne de PES 2015 (matchs amicaux, divisions, compétitions, …) et vous ne pourrez tout simplement plus vous en passer. Petit aparté sur un mode qui vaut également le détour, celui du mode Entraîneur qui, comme son nom l’indique, vous fera vivre l’aventure en tant que manager et non plus en tant que joueur. Et qui sait, peut-être que vous serez digne d’un Sir Alex Ferguson !

    Trailer de lancement

     

    Note du test 8.5/10En conclusion :

    Après avoir fait l’impasse l’an passé sur la version next-gen, PES débarque sur la PlayStation 4 avec sa version 2015 au format Fox Engine qui saura, à coup sur, reconquérir le cœur des fans dont la motivation avait décliné depuis 2007 pour pouvoir se placer réellement en première ligne face à son concurrent direct d’EA Sports. Pro Evolution Soccer 2015 revient donc en force avec fluidité et réactivité mais aussi avec un côté gameplay revu dans son intégralité tout comme un aspect graphique que l’on qualifiera de grand art. Cette nouvelle édition retentit comme un nouveau départ pour la licence de Konami avec des défauts minimes, certes, mais repartant sur une base neuve et saine couplée à des modes de jeu prenants et très attrayants. Sachant que le mode MyClub reste LE mode de jeu par excellence et que le verdict de la franchise PES 2015 se voit qualifier de ‘titre de qualité et prometteur’ par PSMag.

    Les plus

    Une réalité côté physique de balle
    Le mode MyClub et Entraineur
    Rapidité, fluidité
    Les menus clairs et sans surplus
    L’aspect graphique au top
    La qualité et le nombre de licences représentées

    Les moins

    Les gardiens
    Les commentateurs
    Les passes en profondeur lobées et les centres aériens
    Quelques placements hasardeux des défenseurs


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