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    rédacteur
    NoBloodyKnows


  • ps4

    PlayerUnknown’s Battlegrounds
    Genre : FPS | MMO
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 07 Décembre 2018
    Prix de lancement : 29,99 €
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    test de PlayerUnknown’s Battlegrounds

    Version Éditeur

    Test PlayerUnknown’s Battlegrounds

    Publié le Mardi 08 Janvier 2019 à 20:52 par NoBloodyKnows

    Je me suis retrouvé dans cet avion. Je pensais être seul mais ma vue est tellement obstruée que je n’en aperçois aucunement l’intérieur. A quoi bon finalement?
    Je ne sais pas pourquoi je suis là ni pourquoi personne ne m’a informé. Mon nom ne vous intéresse probablement pas, perdu au beau milieu des autres assassins et fuyards que nous sommes; sachez juste que j’ai le teint blanc et des cheveux aussi gris que mon pantalon, éléments distinctifs des autres. Je remarque également avec surprise ma paire de godasses alors que je vois certains autres en être dépourvus. Je pensais être comme eux mais ce fut certainement dans une autre vie. La première, celle d’après, la 11ème, la 24ème, la 112ème...quelle importance? La vie est un éternel recommencement dit-on.

    La seule chose portée à ma connaissance est que nous sommes 100 âmes sur cette île. Notre sexe, notre ethnie, nos ambitions, notre passé et notre identité, tout le monde s’en fout. Allègrement. Même moi je ne cherche pas à le savoir. L’assaillant que je tiens au bout de mon canon ne cherche qu’une seule chose: Me passer au fil de sa machette. Je ne lui en veux pas. Nous sommes sur cette île maudite, aléatoire dans sa conception et ils sont 99 comme lui: Tous veulent ma peau. Rien de personnel, non. Seule la survie compte. Je suis à la fois leur prédateur et leur proie. Et je ne souhaite pas non plus leur existence puisqu’un seul en réchappera. Pas le second, pas le troisième. Un seul.


    “Il ne peut en rester qu’un!” (Connor l’Ecossais, notre père à tous)

    Si vous rêvez d’un saut dans le vide, le mien est jonché d’angoisse. Pimpé de coquetterie, mon parachute s’est déployé: J’ai choisi de le déclencher à basse altitude, histoire d’arriver dans les premiers mais à l’écart. Il est plus sage d’éviter d’autres heurts avec d’éventuels combattants plus expérimentés que moi...
    Isolé dans une ferme où seule une voiture semble disponible, je fais le tour du bâtiment principal avant d’y pénétrer. Un kit de soin, des munitions et un casque. C’est déjà ça. J’aperçois un individu vers ma droite qui semble s’éloigner et un autre dans mon dos, peu décidé à quitter les lieux. Je voudrais bien me sauver d’ici mais je ne peux pas partir dans l’inconnu nu de puissance de feu. Les bâtisses adjacentes de ma vision sont ouvertes: Je ne suis pas un bleu, je sais qu’elles ont fait l’objet d’une visite et qu’elles sont probablement dépouillées. Mais celle d’en face a sa porte fermée. Oui, je le sais, c’est peut-être un piège. Sauf que je suis appelé à changer de zone prochainement et nous ne sommes plus à 100. Je me sens nouveau ici, et nous ne sommes plus que 83 à avoir survécu. Je dois me dépêcher.

    Je scrute anxieusement mon environnement. J’entends des tirs lointains qui me font frissonner, mais je ne peux me résoudre à l’arrêt: Quitte à n’être qu’un gibier, je refuse l’abnégation et jouerai de ma seule issue, la fuite.

    En cet instant je tremble un peu. J’ouvre cette porte puis m’éloigne par couardise. Aucune réaction. Il est temps pour moi d’en avoir le coeur net. Le ciel a choisi son camp: Je trouve une puissante Winchester, quelques munitions et une protection balistique du meilleur aloi. Et comble de joie j’aperçois notre individu peu prompt à changer d’air devant la fenêtre, hagard et peu mobile. Je n’ai jamais aimé frappé le faible, mais c’est lui ou moi. Je peux choisir la finesse du contournement mais le temps m’oppresse: Je choisis donc la précipitation et brise le verre d’une première cartouche, avant d’en décrocher une seconde. Raté, et pourtant ce n’est vraiment pas le moment. Cependant le bougre semble mal préparé. Il manque de peu son lancer de grenade puis effectue une charge désespérée. 2 tirs de ma part et le voilà expédié vers un autre monde.

    Shooter sur une personne désarmée est lâche, mais je suis également en danger et j’apprécie l’accès au véhicule. Ok ce n’est qu’un van un peu pourri mais il me permettra d’atteindre la sacro-sainte zone où je suis attiré en esquivant les autres bandits si possible, car nous en sommes tous là. Notre instinct est sombre. Je planifie ma route et ferai tout pour esquiver soigneusement les axes principaux.

    Je n’ai plus peur, je ne suis juste pas prêt.

    pubg
    Seul au nombre


    Mon nom est personne

    J’évite les grands regroupements. Je ne suis pas une grande gâchette mais je sais reconnaître ce qu’il se trame: Un véhicule garé sans logique, des lieux trop calmes, des bruits de rechargement...Tout indique une présence hostile. Mais moi je ne veux pas me battre, je veux juste vivre.
    Soudain, j’entends une détonation et un impact au sol. Une seule certitude: C’est proche.

    Fumier, tu me vises alors que je suis de dos, où est ton sens de l’honneur? Puis je repense à ma victime d’il y a quelques instants et me dis que c’est la loi de cette île. Je me planque alors et aperçois l’agresseur et j’en profite pour lui balancer quelques bourrasques. Je le touche à coup sûr, mais cela ne suffit pas à le neutraliser. Il est perdu de vue et je maintiens mes tirs, par panique. Et forcément me voilà à sec. Je me camoufle tant bien que mal et tente un rechargement qui me paraît indécent de lenteur. Puis je vois mon assaillant face à moi, prêt à me faire payer ma riposte. Un tir venu de nul part lui ôte la vie et je n’ai pas le temps de remercier mon sauveur que je quitte l’endroit. Je suis pragmatique et ne tiens pas à ce qu’il ne devienne mon bourreau. Surtout que le temps passe vite: Nous ne sommes plus que 53.

    J’ai eu la chance de compléter mon arsenal par un fusil d’assaut et de trouver une moto: Je l’ai chevauchée en essuyant quelques rafales et je fus forcé de descendre de mon engin pour dégommer un conducteur de voiture s’improvisant guerrier de grande envergure. Puis me suis fait voler ma bécane. La poisse.

    Désormais, je vois une agglomération depuis ma colline et...BANG! Le coup est trop vif pour que je puisse déterminer sa provenance. Je sais seulement que je suis abîmé. Sérieusement. Je ne tente même pas la réplique, je cherche à me cacher pour me soigner. J’y arrive en me pansant longuement, histoire que mon ennemi m’en claque une autre dans le cornet: Insuffisant pour me mettre au purgatoire, je parviens à le faire faillir avec mon nouveau joujou. Triomphe de courte durée car on m’annonce que je suis en pleine zone rouge, sujette à toute sorte de bombardements et pilonnages.

    Putain je pisse le sang et ma zone pue la mort. Je cours à m’en brûler les poumons pour sortir in extremis de là. La chance a un peu tourné: Je-ne-sais-qui a enclenché la phase 2, et le halo bleu consume ennemis qui ne sont pas dans la bonne zone de combat qui se réduit de minute en minute. A votre santé, campeurs du dimanche! Je suis bien placé, je suis dans la dernière arène de gladiateurs. Nous ne sommes plus que 27. Puis 25, 21. Et nous passons sous la barre des 15. Je vais survivre. L’excitation me prend aux tripes

    Trop probablement, puisqu’un loubard me fait face et m’aligne sans attendre. Il me loupe et me laisse faire mouche, sans chanceler toutefois. La seconde sera la bonne. Pour lui.

    Je tombe et profite de mes dernières secondes d’éveil pour voir mon assassin se faire trancher par une machette. Je souris en me disant qu’il ne pourra pas célébrer son éphémère victoire. Puis me rappelle mon propre échec. Nous n’étions plus que 7 avant ma mort.

    7. Et je suis en train de crever.
     

    pubg
    Ce sera toi ou moi….


    Tout ce beau monde à poêle!

    Un concept simple mais efficace à l’origine d’un attachement inexplicable: Tel est le contrat de PlayerUnknown’s BattleGrounds,PUBG pour les pressés que nous sommes. Imaginé par Brendan Greene, moddeur de l’extrême pour Arma notamment, le “PlayerUnknown” a pris énormément de levels pour nous proposer sa vision du genre “Battle Royale”.

    Avant toute chose, sachez que le genre est un dérivé d’un roman suivi de mangas et films, plus ou moins cultes. Le principe est simple: Tous à un endroit, équipés plus ou moins bien et un seul horizon: Finir debout au milieu des cendres et corps entassés. Ni plus, ni moins. Alors oui en l’exprimant de la sorte se dégage une exécrable impression de simplissime dérivée de mauvais goût. Il n’en est rien. Le simple fait que PUBG suive ses maîtres en vous privant d’explications est une bénédiction naturelle du genre.
    En dire trop sur ce qui ne le nécessite pas est toujours un symbole d’un cuisant échec.

    Pour étayer nos propos, avec une justesse incroyable, nous ne saurions que trop vous convier à suivre l’analyse de François Theurel, aka le Fossoyeur de Films, qui décortique l’échec de Battle Royale 2: Requiem (réalisé par le père et fils Fukasaku), trop enclin à politiser et expliquer maladroitement ce que le premier (oeuvre réalisée par le père en solo) effleure légèrement pour mieux se concentrer sur la tension générée par le survival non pas face à une meute, mais face à son semblable.

    Chose acquise totalement par PUBG qui ne s’autorise pas de hors-ligne. Soyez connectés ou résignez-vous, le jeu ne s’en cache pas. Entièrement multi, PUBG vous largue au milieu d’une île dont les codes de level-design (fort heureusement) changent et où 100 acharnés joueront la première place. La subtilité tient du fait que les éternels attentistes ne pourront se le permettre: Le soft définit dans un premier temps les fameuses zones rouges, où quels que soient vos frags, équipements ou sens de la discrétion, vous vous ferez bombarder la tronche car l'algorithme a décidé que ce serait ici et pas ailleurs.

    Mais pire: Le jeu vous encourage fortement à rejoindre des zones définies sur la carte. Pour la déconne ou autre? Vous n’y êtes pas, non. Les zones devenues hors-champ s’habilleront d’un halo bleu, pratique mais peu esthétique, puis vous prendront peu à peu vos points de vie, fait aggravé si vous vous trouvez loin du point d’intérêt...qui se réduira lui aussi, encore et encore poussant à la réunion des survivalistes meurtriers.

    Et c’est probablement cette phase 2 qui vous poussera dans les recoins de vos appréhensions puisque vous serez dans les derniers vivants et que la première place vous fera de l’oeil. Dans les espaces confinés, il sera aussi souhaitable d’avoir emmagasiné assez d’équipement de protection, de soin ou tout simplement d’armes pour relever le challenge car se cacher sera une autre paire de manches. Ce sera tout simplement la fin de la traque avec ses adversaires, place à l’affrontement final et tant pis si celui-ci est rude.

    Mais avant, bien avant ce doux combat a lieu la première phase, plus préparatoire mais pas moins dangereuse. Dès l’atterrissage un premier choix sera fait. Vous sauterez de l’avion quand vous le souhaitez et gérerez la vitesse de votre chute jusqu’au déploiement de votre parachute. Dépêchez-vous pour arriver en premier, décalez-vous, arrivez en dernier le temps que plusieurs joueurs se massacrent, mettez-vous en plein milieu: Le choix est vôtre mais pensez-y car rien n’est imposé. L’égalité des chances est de commencer tous démunis de tout équipement, et à vous de le trouver. Sauter au milieu d’une route est safe, mais pas la peine d’espérer un arsenal conséquent. Se pointer vers des “agglomérations”, c’est prendre le risque de rencontrer un joueur un peu plus véloce déjà armé et prêt à vous coller des pruneaux. Intelligent? Oui, assurément.

    Et encore plus lorsque vous prenez en compte ce que le jeu vous offre. Il est envisageable que vos premières parties soient courtes, voire trèèèèèèès courtes. Le temps de comprendre les indices qui seront confrontés à votre sens de la déduction: Un bâtiment ouvert? Il a été pillé. Un vitre brisée? Idem. Un lieu fermé? Une mine d’or...ou un piège de farceur preneur d’âmes.

    A vous de juger, expérimenter, de réussir ou vous tromper, il n’est nul besoin de vous prendre par la main; ce qui serait à notre sens très dommageable dans un jeu de survie. Tout juste avons-nous droit à un mode training, histoire de vous familiariser avec des touches bien placées mais peu instinctives de prime abord et de tester le feeling des armes toutes si différentes et bien rendues. Car connaître sa portée, son temps de rechargement, sa capacité de chargeur sont des facteurs décisifs pour votre victoire. Et prendre une fessée contre un rôdeur muni d’une poêle lorsqu’on dispose d’un 9mm dernier cri a quelque chose d’humiliant. De drôle aussi. Mais d’humiliant quand même.
     

    pubg
    Sea, poêle and sun….Même si ça pique les yeux!


    Dans le fond, on a trouvé notre PUB “G”?

    “Donc les amis de PSMag, vous nous avez tout raconté et on vous en remercie, foutez-lui 9,5 et laissez nous prendre un café bien mérité”.
    Prenons plutôt un déca. En analysant plusieurs points, le ciel s'obscurcit sévèrement.

    Ce n’est pas forcément un point de référence pour nous mais fichtre: Que PUBG est affreux visuellement! Clipping, aliasing, textures baveuses ou simplettes, contours anguleux…La liste est interminable et disons-le tout net: Cela fait longtemps que nous ne attendions plus à contempler un visuel aussi dégueulasse. Et encore, nous avons fait nos armes sur PS4 Pro. Car sur PS4, il y a de quoi être encore plus durs, tellement le spectre de la maîtrise hasardeuse de la PS3 revient du noyau de la Terre d’où nous l’avons enterrée avec la promesse de jours meilleurs.

    En revanche, cela tourne relativement correctement sans trop de ralentissements. Oubliez le 60, atteindre les 30 fps est déjà un objectif mais globalement le jeu est stable et les problèmes de lags ont largement été revus suite au dernier patch déployé.

    Pour faire dans le rétro “fataliste-pas-terrible”, nous citerons aussi cette vue FPS, rarement utile voire handicapante dans certaines situations. Pas plus d’audace dans l’inertie des sauts, au point où l’on se demande toujours pourquoi nos avatars ne postulent pas à un emploi d’astronaute. Vous tenez combien de temps dans les airs vous? Malheureusement bien moins que les accrocs d’une pesanteur lunaire de PUBG, une marque de fabrication multi cela dit.

    Nous ferons aussi la fine bouche quant aux traductions oubliées, les manques de mouvements liés aux TPS actuels (une roulade aurait tellement faisandé les sauts foireux….) et les menus peu intuitifs. Et ce en dépit du gigantisme de la customisation des armes, spécifiques et bénéfiques selon le type d’engins de mort comme, à titre d’exemple, les lunettes, chargeurs et crosses de recul facilitant la maniabilité et les performances de ces dernières.

    Nous évoquerons aussi la possibilité de conduire des véhicules, une sucrerie réussie en raccord avec la nécessité de rejoindre les points précis de grandes maps mais il est impossible de faire l’impasse sur ces décors figés ne permettant pas d’en faire un outil stratégique pour leur utilisation. Embraser certains lieux pour piéger l’ennemi aurait été tellement jouissif et audacieux.

    Ne boudons pas notre plaisir concernant l’offrande des 4 modes offerts (solo, duo, squad ou 1-man squad).

    Si le premier est une norme, le second et le troisième vous forceront à communiquer et faire partager vos intuitions tout en couvrant les vôtres face à une team tout aussi déterminée. Le “1-man squad” représentera le niveau de difficulté “extrême”, vous confrontant seul face à des équipes affamées de frags. Mais nous ne doutons pas que ce challenge sera relevé par vos soins, gamers dont le skill est immense!
    Nous noterons aussi une exclusivité de la vue TPS/FPS pour certains modes afin d’équilibrer le combat. Bien vu. 

    Nous serons toutefois chafouins en évoquant la pure custom’ liée aux Battle Point (BP), poussant au scoring lors de chaque run, contrebalancée par l’avancée favorisée par le G-coin, autrement l’argent réel en langage plus honnête. Loin d’être dans le pay-to-win, la pratique reste fallacieuse et passer outre lors de ce test serait une réelle trahison. Et pour le NBK et PSMag, ce côté obscur de la force ne passe pas. Et ne passera jamais.

    PUBG se contentera de son idée initiale pour se prendre un mur technique. Suffisant pour en faire un bon jeu? Assurément.
    Un hit total? Restons nuancés et surtout lucides: Il s’en est fallu de peu.
     

    pubg
    Oui, Vikendi arrive en test et s’ajoute à la dimension du titre déjà énorme

    Note du test 7.5/10En conclusion :

    PlayerUnknown’s BattleGrounds est assurément un ténor du Battle Royale, désireux de montrer ses muscles envers Fortnite, H1Z1 ou DayZ. Arrivant à la bourre sur le marché des machines “made in Sony”, PUBG définit sa qualité par son concept simple mais addictif et parfois proche du génie. Se délaissant des encombrantes fioritures, le jeu propose du fun en multi immédiat et étonnamment profond.Prenant au point d’en devenir fascinant, PUBG garde un tracé à moyen terme florissant éventuellement prolongé par les éventuels ajouts des développeurs (pas de panique puisque la map de Vikendi l’enneigée arrive!). Reste que ce portage PS4 d’une production PC semble parfois bien rushé, la technique en attestant, pour que celui-ci se trouve dans les doléances des gamers auprès du père Noël. Clairement améliorable, ce qui sera probablement le cas avec de multiples mises à jour, PUBG sur PlayStation fait partie des jeux estampillés “haute qualité”. Le label “culte” reste cependant hors de portée, un grand homme nous ayant appris que “le contexte est plus fort que le concept”. Message compris Claude.

    Les plus

    Différentes façons de jouer pour l’emporter
    L’apprentissage récompensé
    Fun. Tout simplement.
    Feeling des armes.
    Stratégie indispensable.
    Stressant, prenant et gratifiant.
    Les différents modes de jeu.
    Fidèle à ses principes.

    Les moins

    Plus que daté techniquement, encore plus sur PS4 “normale”.
    Menus peu évidents
    Une adhésion au concept indispensable.
    Pas de révolution des fusillades en multi.
    L’argent de la honte pour la customisation.


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