Note du test 8/10En conclusion :

Si WRC 8 demandera un peu d'entraînement pour éviter à la voiture de partir dans tous les sens comme une caisse à savon sur une route gelée de campagne, il offre via son mode Carrière une expérience complète et immersive de la vie d'un pilote de rallye, de l'organisation du calendrier aux diverses épreuves de championnat. Le reste est classique et attendu dans un tel jeu, mais l'ensemble est d'une efficacité à toute épreuve. Une belle petite réussite qui fera le bonheur des amateurs du genre.

Les plus

WRC Junior, WRC 2, et WRC dans le même jeu
Licences et pistes officielles
Un jeu entièrement paramétrable
Une conduite agréable après un peu d'adaptation

Les moins

Conduite sur neige proche de l'impossible
Tellement de frais en carrière qu'on est vite à découvert de quelques milliers de dollars...
Entièrement classique

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    rédacteur
    Lonewolf


  • ps4

    WRC 8
    Editeur : Big Ben Interactive
    Développeur : KT Racing
    Genre : Course | Rally
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 05 Septembre 2019
    Trophées : Oui
    Support


    version éditeur

    Test WRC 8

    Publié le Mardi 24 Septembre 2019 à 21:42 par Lonewolf
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    C'est la période des jeux de sport, y compris mécaniques (sérieusement, à part la saison de F1 et le jeu qui va avec en juin, tout se fait en septembre/octobre ou je rêve ?). Et parmi les nombreux arrivants dans cette seule période, on retrouve évidemment WRC pour son 8e épisode, désormais sous la houlette de Big Ben Interactive et développé par Kylotonn, comme chaque année depuis WRC 5. Voyons ce que cette édition a à offrir.

     

    C'est beau comme un camion... Heu, une voiture !


    Dès la spéciale d'intro qui se lance avec le jeu (pas de tuto ni quoi que ce soit, on vous balance direct dans le bain pour évaluer votre niveau, vous pouvez juste dire quel type de joueur vous êtes en matière de jeux de course), le ton est donné : le jeu est assez beau.
    Les environnements sont bien faits, on ne dénote aucun ralentissement ou clipping, les voitures sont parfaitement modélisées (on appréciera l'ironie, sur PS4, d'admirer une voiture avec Microsoft bien en évidence sur la portière parmi les sponsors au menu principal), et le tout est très agréable à l'œil.
    La modélisation du public, en revanche, date facile de 2005 et ne parlons pas du bureau de l'écurie en Carrière, qui sort droit des jeux de gestion PC d'il y a 10 ans... Mais c'est secondaire par rapport aux pistes et véhicules qui sont la base d'un jeu de course.

    Côté ambiance sonore, alors là... C'est l'austérité allemande en pleine face, avec le dynamisme de la bande son d'un crossover Inspecteur Derrick/Un Cas pour Deux (et, pitié, ne me dite pas que ça existe...) : une petite musique plus ou moins électro par ci par là, sinon, RIEN ! Juste quelques rares doublages et, évidemment, le bruit des moteurs et des chocs...

    Bon, il n'en faut pas plus pour un jeu de course, certes, contrairement au football ou au basketball qui ont de gros liens avec la musique (surtout le basket et le rap/hip hop), mais c'est un peu limité. Heureusement que le gameplay rattrape, bien que le premier rallye enmode Carrière soit du pur sadisme de la part des développeurs...

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    Un soin particulier apporté aux éclairages

    Déraper tu devras, contrôler il faudra


    Et si je parle de sadisme, ce n'est pas pour rien : on commence directement par le rallye de... Suède ! Soit dans la neige, sans connaître la voiture ni ses réactions. L'adaptation est rude.
    On peut toutefois vite découvrir que la physique est plutôt réussie et que le moindre coup de volant trop poussé ne pardonnera pas, il va falloir apprendre à freiner correctement et tourner au bon moment.

    Heureusement, l'expérience est entièrement paramétrable : difficulté, type de conduite, impact des dégâts... Vous pouvez définir le tout selon votre convenance et vos capacités, ce qui ne change certes rien à la physique réaliste de la voiture, mais peut vous permettre de tenir la distance face à l'IA, ce qui ne sera pas du luxe en mode Carrière...

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    Les défis "Conditions Extrêmes" vont vous mettre à rude épreuve !

    Carrière variée


    Le mode Carrière, justement, est assez immersif.
    On peut choisir de démarrer en WRC Junior ou WRC 2 (non, oubliez l'idée du WRC tout de suite), sachant que le WRC 2 demande un examen pour y entrer directement.

    On doit ensuite tout gérer dans l'atelier : gestion du staff pour des bonus (choisir agent, météorologue, mécano.... En n'oubliant pas de les mettre au repos quand ils sont trop fatigués et de recruter de temps en temps), gestion du calendrier avec les divers événements entre les spéciales, réparition des points de compétence obtenus grâce à l'XP pour débloquer les différents métiers et des bonus utiles... Bref, il y a de quoi faire, sans oublier de réparer la voiture entre les épreuves, ce qui peut vite creuser le budget, surtout avec les recrutements en plus...
    Côté événements, vous pourrez vous entraîner, vous reposer, participer à des spéciales avec des voitures historiques, sans oublier les défis "Conditions Extrêmes", soit des épreuves qui font bien mal... Comme, par exemple, aller le plus loin possible dans une nuit bien noire, sur une route rocailleuse et sinueuse, en pleine tempête, et avec un véhicule aux pneus bien endommagés et à divers éléments touchés...

    Pour le reste, c'est le contenu classique des jeux de course, avec épreuve unique, contre la montre, jeu en ligne...
    Au bout du compte, WRC 8 est toujours aussi agréable à jouer et montre une évolution de la licence dans l'immersion et le contenu de la carrière. Indispensable pour qui aime le rallye, donc, les autres pourront sans doute faire l'impasse.

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    L'art du dérapage, la base du rallye

     

     




    Test WRC 8 - 3 minutes de lecture