Note du test 8.5/10En conclusion :

Atomic Heart est le FPS coup de cœur de ce début d'année. Doté d'une direction artistique de haut vol, d'une réalisation solide et d'un gameplay accrocheur, le jeu de Mundfish ne laisse pas le joueur indifférent. Un must have à faire absolument !

Les plus

La Direction Artistique
L'OST
La VF
L'univers
Le quatuor gagnant en terme de gameplay
La réalisation
Le mix entre monde ouvert et passage plus dirigiste
La durée de vie

Les moins

La partie plateforme moins réussie à certains moments
Quelques bugs de jeunesse

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    rédacteur
    Pilou


  • ps5

    Atomic Heart
    Editeur : Focus Entertainment
    Développeur : Mundfish
    Genre : FPS
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 21 Février 2023
    Trophées : Oui
    Support

    Disponible aussi sur : ps4

    Test Atomic Heart

    Publié le Lundi 20 Février 2023 à 20:36 par Pilou
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    Atomic Heart sera disponible le 21 février 2023 sur PlayStation 4 et 5. Depuis quelques jours, PSMag arpente les contrées soviétiques en compagnie de P-3 et CHAR-les. Voici notre avis sur ce nouveau FPS très attendu développé par Mundfish et édité par Focus Entertainment.

     

    Une Russie utopique


    Dans Atomic Heart, nous sommes en 1955, l’URSS est le cœur de la Révolution scientifique et technologique où les robots font partie intégrante de la vie paisible aux côtés des humains. L’aventure débute pour notre héros, P-3 alias Major Nechaev lorsqu'il est invité à l’inauguration du Kollectiv 2.0 permettant de relier chaque kamarade à ce réseau omniscient mais surtout de pouvoir contrôler les robots par la pensée. Un doux euphémisme.
    De fil en aiguilles, tout part en sucette et notre héros fait ses premiers pas en plein génocide. Les robots se rebellent et tuent toute la population de la mère patrie. Pitch rapide certes, mais l’aventure se délecte et se suit en solo. Autant la découvrir par vous même.

    Atomic Heart emballe directement le joueur surtout lorsque l’on quitte la première zone du jeu. Ces séquences nous ramènent à divers jeux et films cultes, autant de références qui poussent le joueur à continuer l’aventure. On pense en premier lieu à Bioshock Infinite, indéniablement oui mais pas seulement. La série des Metro, Half Life, Wolfenstein, I,Robot et même Resident Evil sautent aux yeux. Déjà à ce stade, le jeu de Mundfish fait mouche. On adore !

    Atomic Heart est donc un FPS mêlant habillement des phases de combats intenses à celles mixant puzzles, plateformes et exploration.
    On va tenter de vous expliquer tous ces éléments de gameplay qui font de Atomic Heart un hit en puissance.

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    Voici Atomic Heart : splendide

    P-3 les gros bras


    Notre héros, P-3 fait partie des soldats d’élite et est chargé d’une mission de la plus haute importance par un brillant scientifique, Sechenov : arrêter tout ce méchoui. Nechaev est doté d’une technologie : un gant à la main gauche lui permettant de réaliser la plupart des éléments de gameplay. Ce gant est fourni avec une IA, CHAR-les qui accompagne, renseigne, conseille notre héros, quelque peu amnésique. Ces échanges entre nos deux comparses ne sont jamais trop longs et ont lieu habillement à des lieux clés de l'aventure. Des rencontres se produisent également et il est possible d’échanger avec d’autres humains mais on vous laisse découvrir sous quelle forme. On en apprend ainsi plus sur l’univers imaginé par le studio.

    Avec son gantelet armé de tentacules, P-3 récupère les ressources cachés dans les coffres, éléments du décor et ennemis tués.
    Il permet de crocheter des serrures, tuer furtivement ou réaliser la plupart des énigmes mais surtout de récupérer de la vie.

    Le FPS propose en premier lieu des combats contre un beau panel d'ennemis. Encore une fois, cette découverte fait toute la magie du jeu. Mais les robots qui aidaient auparavant les humains ont retourné leur outil contre leurs créateurs.
    Un petit microcosme brillamment imaginé a été mis en place.

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    Un coup bien placé à l'arme blanche ?

    Un arsenal XXL


    P-3 utilise son gant lors des combats. Arc électrique pour paralyser, création d’un bouclier en guise de protection, congélation des robots, notre héros a accès à pas mal d’améliorations grâce aux polymères qui lui permettent de terrasser ses ennemis.
    Nechaev dispose d’un arsenal qui s’étoffe au fur et à mesure de sa mission mais surtout de l’exploration. Des plans d’armes, d’éléments d’armes, de munitions sont à débloquer. L’exploration est souvent récompensée.
    Que se soit l’amélioration de ses armes ou de ses compétences, les NORA, sortent de grosses boites rouges permettent ses upgrades mais également le stockage dans son coffre de denrées qui serviront pour plus tard. On stocke, par exemple, rapidement les balles de kalachnikov qu’on ne trouve qu’au bout de quelques heures de jeu.
    Pour ce qui est des armes, P-3 peut créer via les NORA des armes blanches, des armes de poings et de plus grosses pétoires comme le railgun. Chaque arme, munitions, potions grapillent l’espace de votre inventaire.

    Le jeu propose un arsenal utilisant des munitions physiques comme les balles mais également à énergie. Ces dernières se rechargent en fracassant du robot à l’arme blanche. Il est possible d’ajouter des effets élémentaires sur les armes et l’ajout d’équipements est plus que recommandé. Augmentation des dégâts, portée, chargeurs améliorés, mires, … chaque arme dispose de composants à installer sur plusieurs niveaux.
    Chaque arme évoluée peut ainsi faire plus ou moins de dégâts aux différents types d’ennemis. C’est au joueur de constituer son arsenal fétiche.

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    Pourquoi tant d'agressivité ?

    Une exploration habile


    Atomic Heart offre un open world relativement réussi. Il est possible d’arpenter les contrées soviétiques à notre convenance même si une trame principale nous rappelle toujours l’objectif à atteindre. Cette exploration est souvent payante. On peut visiter certaines zones facultatives mixant combats, énigmes et phases de plateformes. Les quêtes principales offrent également des passages cultes en extérieur comme dans des zones plus couloirisées nous rappelant la série Metro.
    On ne se cantonne pas ainsi à un vulgaire FPS sans contenant.
    Les énigmes ne sont jamais insurmontables mais proposent de la variété et des évolutions. Rien que d’ouvrir une serrure est très didactique.
    Les phases de plateforme demandent de l’observation mais rien d’insurmontable non plus, c’est juste la vue FPS qui n’est pas la plus optimale pour grimper sur un tuyau, se retourner et sauter sur un rebord à 180 degré. Nathan Drake n'est pas loin.
    Tous ces éléments offrent une durée de vie gargantuesque pour ce genre dépassant largement les 20 heures pour la trame principale et une bonne dizaine d'heures supplémentaires pour les activités annexes.

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    On aime la campagne soviétique

     

    T’as de beaux yeux tu sais


    Nous avons pu tester le jeu sur PlayStation 5. Dans l’ensemble, le jeu est magnifique et offre une direction artistique de toute beauté. Le jeu propose un mode performance et se veut très réussi, Unreal Engine oblige.
    La modélisation de l’univers, les éléments qui fourmillent de partout, les robots et leur animation. Tout est admirable.
    Il arrive de se retrouver en intérieur face à une armée d’ennemis, ça tire à grands coups de lasers, obus et le jeu ne bronche pas d’un iota. L’optimisation est de qualité. N'oublions pas que le jeu est en développement depuis 5 ans.
    Il y a encore quelques bugs de jeunesse comme des crashs du jeu mais au vue de la quantité de safe rooms présentes dans le jeu, on sauvegarde très régulièrement et on y revient vite.
    Il est également arrivé que des scripts ne se lancent pas. Mais en rechargeant, le problème est résolu. Les patchs corrigeront sans aucun doute ses petits couacs qui demeurent peu nombreux.

    La version française est également de qualité. On reconnaît de grandes voix du doublage français.
    Mention spéciale à la NORA nymphomane du début du jeu qui m’a fait exploser de rire.
    L’OST de Atomic Heart est royale. Elle mixe des musiques d’époques comme celles de Dmitri Chostakovitch ou Alfred Hause et des titres spécialement composés par Mick Gordon (DOOM, Prey, …).
    Un seul mot bravo !

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    Un petit coup d'électricité remet les idées en place

     




    Test Atomic Heart - 6 minutes de lecture