Test Killing Floor 3

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Disponible depuis le 24 juillet 2025 sur PS5, Xbox Series et PC, Killing Floor 3 marque le retour de la licence après presque dix ans d’attente (oui, déjà). Toujours développé par Tripwire Interactive, cette saga a su marquer les esprits grâce à un savoureux mélange de survival horror, multijoueur coopératif et affrontements dantesques. Après une phase de bêta aux retours mitigés et un report à la clé, cette version aboutie de Killing Floor 3 a-t-elle les qualités nécessaires pour reprendre le flambeau de son aîné ? La rédaction vous donne son avis.

Un gameplay toujours aussi nerveux, mais classique

Killing Floor 3 se déroule 70 ans après les événements de Killing Floor 2, nous y retrouvons nos ennemis jurés : les Zeds, créatures humanoïdes au cœur de la licence depuis le premier opus.
L’objectif est à nouveau de résister à des vagues d’ennemis avec une équipe pouvant réunir jusqu’à six joueurs. Le titre ne propose qu’un seul mode de jeu (pour l’instant), dans lequel vous devez survivre à six vagues, la dernière étant toujours consacrée à l’affrontement d’un boss. Chaque vague est entrecoupée d’un temps de pause, durant lequel vous pouvez acheter de nouveaux équipements et refaire le plein de munitions. Ce répit est précieux, car les vagues sont composées de hordes d’ennemis particulièrement agressifs, qui vous laissent peu de temps pour respirer.

Six personnages sont disponibles au lancement, chacun ayant une classe différente : Commando, Pyromane, Ingénieur, Tireuse d’élite, Ninja et Médecin. Chaque classe offre un style de jeu distinct, vous permettant d’orienter votre préférence entre le combat au corps à corps ou à distance, le soin, etc. Pour vous aider dans votre choix, des indicateurs sont visibles dans trois domaines : dégâts, survivabilité et soutien. Ils mettent en avant les points forts de chaque classe, qu’il s’agisse d’aider son équipe, de survivre plus facilement ou de gérer efficacement les hordes de Zeds. De nouvelles compétences se débloquent lorsque certaines combinaisons de classes sont réunies, amenant à choisir soigneusement la composition de son équipe.

L’équipement de chaque classe repose sur le même schéma, avec quatre types d’armes différents. Il est possible d’acheter des versions améliorées de ces types en cours de partie. Chaque personnage possède également une arme de poing, un gilet pare-balles, une capacité spéciale appelée « gadget » ainsi qu’un projectile spécifique, très limité en munitions.
Le bestiaire, quant à lui, se révèle assez fourni, avec une quinzaine de Zeds différents. Tous disposent de capacités variées, pouvant vous mettre en difficulté aussi bien au corps à corps qu’à distance. Cela renforce la nervosité des affrontements et vous oblige à adapter votre stratégie en temps réel, surtout dans les niveaux de difficulté les plus élevés.
Killing Floor 3 repose donc sur des bases de gameplay solides offrant des affrontements intenses, même si la formule et les sensations de shoot restent au final assez classiques.

T'as pas une gueule de porte-bonheur !

Une personnalisation vaste

Chacune de vos victoires est l’occasion d’obtenir de l’expérience et des objets. Faire monter le niveau de votre classe permet de déverrouiller de nouvelles compétences, réparties en trois grandes catégories : « passives », « projectile » et « gadget ». La première offre des améliorations diverses (dégâts, munitions, vitesse, etc.), tandis que les deux autres servent respectivement à renforcer le projectile et le gadget propres à votre classe. Chaque catégorie est structurée en cinq paliers. Quand vous débloquez un palier, vous pouvez choisir une nouvelle compétence parmi deux ou trois options. Le niveau maximal d’une classe est fixé à 30.

Les objets récupérés permettent de personnaliser vos armes de base en créant de nouveaux prototypes améliorés. Vous pouvez ainsi optimiser les statistiques de votre choix grâce à divers éléments de modification (balles, chargeur, poignée, etc.).
Améliorer votre personnage constitue un atout essentiel pour vous préparer aux défis les plus exigeants du jeu. Ce ne sont cependant pas les seuls aspects personnalisables : vous pouvez également gérer la tenue, la cosmétique de votre arme, ainsi que votre carte de joueur.

Un système de personnalisation efficace

Un challenge à la hauteur des attentes

Le titre propose trois niveaux de difficulté : normal, difficile et enfer sur terre. Si le mode normal se prend rapidement en main, notamment avec des classes complémentaires, les modes suivants ne vous feront aucun cadeau et exigeront une véritable cohésion d’équipe. C’est l’un des gros points forts du jeu, qui parvient ainsi à offrir des affrontements à la fois intenses, défoulants, dantesques et exigeants.

Le nombre de vagues à affronter ne varie pas selon la difficulté, mais les récompenses, elles, sont naturellement plus importantes.

Les boss ne vous feront pas de cadeaux

Une direction artistique correcte

Ce nouvel opus conserve, comme ses prédécesseurs, un côté très gore dans ses affrontements, qui fonctionne toujours aussi bien. Que ce soit au niveau des cartes, des personnages ou des ennemis, le jeu adopte une esthétique sombre teintée de cyberpunk, plutôt réussie.
L’ambiance sonore est également soignée et contribue à l’immersion. Le jeu tourne bien, et la qualité visuelle est globalement correcte, bien que les textures et les animations restent inégales.

Un seul mode de jeu pour huit cartes au lancement

Trop peu de contenu pour le lancement

À l’instar de son aîné, Killing Floor 3 propose un contenu initial très limité, particulièrement sur les modes de jeu. Le deuxième volet avait progressivement gagné en richesse suite à de nombreux ajouts gratuits, ce qui l’a rendu très complet sur le long terme.
On peut donc espérer qu’il en sera de même pour ce nouvel épisode, d’autant que du contenu supplémentaire a déjà été annoncé.