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    rédacteur
    Kiapadnom


  • ps3

    GrimGrimoire
    Editeur : Nis America
    Développeur : Vanillaware Ltd.
    Genre : Action | Aventure
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 04 Octobre 2011
    Support


    Test GrimGrimoire

    Publié le Mercredi 19 Octobre 2011 à 19:07 par Kiapadnom
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    A l’évocation de GRIMgRIMOIRE nous faisons un bond de quelques années en arrière, en 2007 exactement. Sorti à l’époque sur PS2, le jeu type RPG-STR (Stratégie en Temps Réel) développé par Vanillaware fait son retour parmi la gamme Classics PS2, téléchargeable sur le PlayStation Store. Alors cette réédition du titre mérite t-elle notre attention ou faut-il passer son chemin ? Le Staff PS Mag vous livre aujourd’hui son avis sans concession.

    Avec GRIMgRIMOIRE, nous avons à faire à un jeu original et ce à double titre. Tout d’abord par le genre de gameplay offert puisqu’il faut bien avouer, vous en conviendrez, que les STR ne sont pas légion sur consoles. Et au contraire de nombreux titres actuels où magie, sorciers et autres créatures ne sont que trop systématiquement prétexte à s’écharper dans un joyeux bain de sang, GRIMgRIMOIRE nous offre un univers de jeu moins pesant, plus poétique. Plus orienté vers le conte de fées, le vrai, l’originel sans pour autant versé dans la niaiserie.

    Vous incarnez donc une jeune magicienne, Lillet Blan, qui arrive à la prestigieuse école de La Tour de l’Etoile d’Argent pour parfaire ses connaissances en sorcellerie. Les cinq premiers jours de l’aventure seront consacrés au maniement basique des différents sorts en compagnie de vos camarades étudiants et professeurs (notamment avec le directeur Gammel Dore, un cousin éloigné de Dumbledore paraît-il). Ces séquences de jeu seront l’occasion de vous familiariser avec les principes de gameplay dont nous reparlerons un peu plus loin. Mais à l’issue du cinquième jour, tout tourne au vinaigre. Le réveil d’un puissant mage maléfique plonge l’école dans le chaos le plus total. Et alors que tout semble perdu, Lillet se retrouve soudainement ramenée à la nuit précédant son arrivée. Elle devra revivre en boucle ce cycle de cinq jours, à chaque fois sous des angles différents, pour découvrir la vérité et empêcher que le pire ne se réalise.

    Vous faites face à un tableau en coupe transversale 2D reprenant en toile de fond les couloirs et escaliers de l’école de magie. Vous devrez à chaque fois affronter les forces des ténèbres hantant le niveau. Pour cela à votre disposition, vos sorts d’invocation répartis en quatre familles : Glamour, Sorcellerie, Nécromancie et Alchimie. Chacune de ces familles a bien sûr ses spécificités en termes de sorts et de créatures invocables. Pour y faire justement appel, sont habilement parsemés dans le niveau des cristaux de Mana que vous devez activer. Le Mana, c’est le nerf de la guerre. Une fois suffisamment de ressources accumulées, vous pouvez invoquées les créatures (appelées familiers) associées aux glyphes des quatre familles correspondantes. Par exemple, le glyphe Glamour vous donnera accès aux elfes, fées armées d’arc et licornes. Tandis que la Nécromancie proposera des esprits ou des fantômes guerriers pour vous venir en aide. En vrac, on pourra aussi citer des lutins, des grimalkins, des chimères, des homoncules et des golems. Soit un bestiaire très complet à portée de baguette magique.

    Bien entendu, plus les cycles avancent, plus la difficulté augmente. Mais chaque combat remporté vous octroie de nombreux pouvoirs supplémentaires contenus dans des grimoires. Le scénario s’appuie, avant et après chaque tableau, sur des cuts scenes mettant en situation les différents protagonistes du jeu. L’intrigue reste intéressante avec des personnages hauts en couleurs et un character design enchanteur. Dommage que les sous-titres ne soient qu’en anglais, on perd parfois le fil de l’intrigue. Du coup, on a tendance à skipper ces scènes et s’asseoir du même coup sur le scénario. Les graphismes sont également réussis dans leur ensemble, les différentes créatures étant méticuleusement représentés à l’écran. Par contre, gros point noir du titre, la répétitivité de l’environnement de combat. Il est malheureusement identique durant toute l’aventure. Une monotonie qui brise totalement l’élan du jeu. Handicapant, car le gameplay est bien pensé et arrive, pour un STR, a bien s’adapter à la dual shock de la console. Seul bémol, le système de sélection multiple des créatures qui, bien qu’astucieusement pensé, reste limité en nombre. Mais pour le reste, il faut bien avouer que Vanillaware fait mouche. Car les combats sont menés avec beaucoup de dynamisme. L'ensemble est équilibré et bien que l’IA agisse sans trop de surprises, elle vous débordera sans problème si vous n’agissez pas efficacement et promptement. Par contre, pas de mode deux joueurs en écran splitté pour GRIMgRIMOIRE. C’est quelque peu dommage, mais l’histoire principale tient suffisamment en haleine. D’autant qu’un mode Trial est également proposé, celui-ci offrant quelques sympathiques défis à relever.

    Note du test 7/10En conclusion :

    GRIMgRIMOIRE, malgré quelques incohérences difficilement acceptables, offre une expérience de jeu originale et cohérente. Au final, on (re)découvre avec grand plaisir ce STR atypique. Le titre s’en sort avec les honneurs et justifie complètement cette réédition Classics pour PS3.

    Les plus

    -Un univers onirique et des personnages très réussis -Un gameplay équilibré avec un bestiaire ultra complet -Des combats longs et variés où la dimension stratégique est de mise -Une jouabilité bien étudiée pour un STR…

    Les moins

    …mais alourdie par un système de sélection limitée des familiers -La qualité du scénario amoindrie par l’absence de sous-titres français -L’extrême répétitivité des tableaux de jeu -L’absence de mode 2 joueurs


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